lundi 29 avril 2013

 
 

Pour la grâce présidentielle de Jabeur et Ghazi

Jabeur Mejri est toujours derrière les barreaux depuis le 05 mars 2012, un jeune fatigue, irrité par l’isolement et la solitude. Le moral au plus bas, plus aucun espoir de retrouver une vie normale ! Le poids de 7 ans et demi est si lourd à porter dans l'incomprehension et l'injustice. Son état de santé se dégrade, affaibli par la maladie  et les mauvais traitements (il a contracté la gale en prison). Son intégrité physique reste menacée.
Pour toutes ces raisons, nous demandons qu’une grâce présidentielle soit prononcée le plus rapidement possible et  nous sollicitons chacune et chacun d'entre vous pour manifester son support et son soutien à cette cause auprès de la Présidence de la République Tunisienne.

A cette fin, nous venons de constituer un page sur Facebook afin de recueillir vos soutiens !

Groupe pour la grâce Présidentielle de Jabeur et Ghazi

 http://www.amnesty.fr/sites/default/files/amnesty_logo.png 

Communiqué d'Amnesty International

Tunisie. La confirmation de la condamnation d'un blogueur porte un nouveau coup à la liberté d'expression

Le maintien de la sentence à l'encontre d'un blogueur incarcéré pour « insulte à l'islam » porte un nouveau coup à la liberté d'expression en Tunisie, a déclaré Amnesty International
Le maintien de la sentence à l'encontre d'un blogueur incarcéré pour « insulte à l'islam » porte un nouveau coup à la liberté d'expression en Tunisie, a déclaré Amnesty International

La condamnation de Jabeur Mejri a été confirmée ce vendredi 26 avril par la Cour de cassation.

Ce blogueur avait été condamné en mars 2012 à une peine de sept ans et demi d'emprisonnement assortie d'une amende 1 200 dinars tunisiens (environ 580 euros) par un tribunal de Mahdia, dans l'est de la Tunisie, ayant considéré que des propos que Jabeur Mejri avait mis en ligne étaient offensants pour l'islam et les musulmans.

« Il n'y a aucune raison pour que les autorités tunisiennes maintiennent Jabeur Mejri en prison », a déclaré Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.

« Il faut que cet homme soit libéré immédiatement et sans condition et que les autorités réforment de toute urgence les articles du Code pénal qui restreignent la liberté d'expression. »

PRE01/206/2013
26 avril 2013